Nous le savons : un jour nous mourrons. Cette réalité physique, concrète – dont souvent la maladie est un prémice – s’impose à nous au travers des deuils que nous sommes amenés à vivre tout au long de notre vie. La fin de la vie terrestre crée un vide. Elle est souvent source d’angoisse pour ceux qui entourent le mourant et pour lui-même. Mais pour un baptisé, aussi inimaginable que cela puisse paraître, la mort physique n’est pas une fin. Elle est le passage vers la vie en plénitude auprès de Dieu.
Je ne meurs pas, j’entre dans la vie.
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus à la veille de sa mort
Notre corps dépérit, mais notre âme, qui a reçu les germes de la vie éternelle au baptême, ne meurt pas. Plus encore, nous croyons qu’à la fin des temps nos corps ressusciteront.
S’il n’y a pas de résurrection des morts,
1e lettre de saint Paul aux Corinthiens 15,13-20
Christ non plus n’est pas ressuscité,
et si Christ n’est pas ressuscité,
notre prédication est vide et vide aussi votre foi.
Si nous avons mis notre espérance en Christ pour cette vie seulement,
nous sommes les plus à plaindre de tous les hommes.
Mais non ; Christ est ressuscité des morts,
prémices de ceux qui sont morts.
L’Église accompagne le baptisé dans son dernier passage. Elle célèbre ses funérailles en confiant le défunt à la miséricorde de Dieu et en disant son espérance en Jésus Christ ressuscité.
L’assemblée des proches, des amis et des connaissances est invitée à entendre le message d’espérance annoncé par la Bible, à confier à Dieu la personne défunte, à prier pour ceux et celles qui sont éprouvés par sa mort.
Les membres de la famille ou des amis peuvent, s’ils le souhaitent, prendre une part active dans la célébration (lecture, intentions de prière, bref hommage au défunt). Cette participation sera précisée lors de la rencontre du prêtre avec la famille.
Les funérailles peuvent être célébrées avec une eucharistie, surtout quand celle-ci était importante pour le défunt ou fait partie de la vie de ses proches.
La célébration sera d’autant plus appropriée qu’elle aura été préparée par le prêtre et la famille en communion d’esprit avec le défunt.
Les démarches pratiques pour l’organisation des funérailles sont le plus souvent faites par l’entrepreneur des Pompes Funèbres. Lors d’un décès, la famille ou plus habituellement, à sa demande, l’entrepreneur des Pompes Funèbres, s’adresse au prêtre responsable de la paroisse pour fixer le jour et l’heure des funérailles et envisager avec lui les modalités de préparation de la célébration.
Si la famille le souhaite, une veillée de prière peut aussi voir lieu soit au domicile, soit au funérarium, généralement en soirée la veille des funérailles.
Vous pouvez contacter le secrétariat de la paroisse ou un prêtre responsable.