La légende des origines du sanctuaire de Notre-Dame de Basse-Wavre vit le jour dans le courant du XI ème siècle. D’abord chapelle, puis église d’un prieuré bénédictin, église paroissiale depuis 1805, et, en cette fin de XXe siècle, basilique : tel est le parcours de Notre-Dame de Basse-Wavre.
J’habiterai cette vallée parce que je l’ai choisie.
La châsse de Notre-Dame de Basse-Wavre est une « châsse vivante » car elle est exceptionnellement, mais périodiquement, ouverte pour y accueillir de nouvelles reliques. Ainsi, par la présence des nombreuses reliques de saints et saintes c’est un véritable livre retraçant l’histoire de l’Eglise depuis près de mille ans au travers des personnages hors normes qui nous montrent le « chemin »
Le sanctuaire est devenu un lieu de pèlerinage important et la chasse est portée lors de la procession annuelle du « Grand Tour », le dimanche suivant la fête de St-Jean Baptiste (24 juin) Une tradition se perpétue à Basse-Wavre : c’est le « petit tour », un geste d’humilité et de confiance que les personnes de tout âge et condition accomplissent avec beau coup de ferveur : elles passent, par trois fois, derrière l’autel, sous la statue de Notre Dame et la Châsse, et elles demandent, par l’intercession de Marie et des Saints, aide et protection du Seigneur. Le sillon creusé dans la pierre par le passage des pèlerins en prière (« chemin de prière »), derrière l’autel de la chapelle, sous la châsse, afin d’en recueillir toutes les grâces de sainteté qui s’en dégagent, témoigne de l’ancienneté de la dévotion.
La châsse, ce reliquaire, que nous avons le bonheur d’avoir chez nous, a fêté son 380ème jubilaire, en décembre 2009. A cette occasion, le 11 décembre, 3 nouvelles reliques y ont été introduites : saint Benoît, sainte Claire et bienheureuse Mère Térésa de Calcutta.